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Quelques remarquables producteurs

Domaine du Comte Georges de Vogüé
comtedevogueequipe Pas de régisseur au Domaine du Comte de Vogüé. Les trois co-dirigeants: Jean-Luc Pépin, ventes et relations publiques, Éric Bourguignon, chef de culture, et François Millet, chef de cave. (photo tirée du site Burgundy Wines Singapore)

Une institution sur La Côte
Est-il à souligner que le Domaine du Comte de Vogüé figure dans l’imaginaire des amateurs. Tout domaine qui détiendrait les deux tiers de la surface du fameux Grand Cru Musigny serait d’ailleurs immanquablement une grande figure du vignoble de Bourgogne. Une aura particulière couvre cependant la propriété du Comte de Vogüé en raison du titre de noblesse attaché à son nom, son histoire de plusieurs siècles et sa présence pérenne et considérable sur le territoire de Chambolle-Musigny. Dans leur inventaire de 1892, René Danguy et Charles Aubertin signalaient des possessions par le domaine entre autres sur lieux-dits Musigny, Petits Musigny, Bonnes Mares, Amoureuses, Baudes, Fuées, Derrières la Grange, Sentiers et Aux Échanges.
Certains vinophiles éprouvent cependant un sentiment équivoque pour ce domaine. Si la cote du domaine est présentement élevée, celui-ci a néanmoins subit une baisse d’affection pendant une période suffisamment longue pour marquer les mémoires: “La qualité s’était banalisée entre 1970 et 1988, mais on a assisté depuis à une véritable résurrection...” (Le Classement 2000 des vins et domaines de France, Michel Bettane et Thierry Desseauve.)

Visite au domaine
La réponse est venue quelques semaines après notre premier contact pour solliciter une visite: “… je vous confirme que MM. Bourgogne et Millet pourront vous accueillir le mercredi 2 novembre à 14h15. Vous rencontrerez Eric Bourgogne, chef de vignes, à 14h15, avec visite des vignes si le temps (climat) le permet, puis François Millet chef de cave-œnologue, à 15h45, pour une dégustation des 2015 sur fûts. …“. Le signataire, Jean-Luc Pépin, directeur des ventes et relations publiques, et les deux personnes nommées composent l’équipe de direction tricéphale du domaine. Il n’y a donc pas de régisseur au Domaine du Comte de Vogué. Lors de notre visite, tout paraîtra étudié, méthodique et rigoureux.

Incluant la résidence du 16e siècle du fondateur Jean Moisson, les installations du domaine comprennent quatre bâtiments resserrés autour d’une cour assez exigüe. Situé au centre du village de Chambolle-Musigny, adjacent à l’église Ste-Barbe, le lieu est néanmoins discret. L’accès s’y fait depuis la courte rue Ste-Barbe, nullement passante malgré qu’elle relie les deux axes de transit du village, lesquels sont curieusement assez parallèles (les deux rues en question, Caroline Aigle et des Tilleuls, forment un appendice de la Route des Grands Crus qui pénètre dans le village en aller-retour). Une petite plaque au mur près de l’arche d’entrée identifie l’endroit. Seul le touriste qui l’a prémédité s’en rapproche.

Éric Bourgignon voit à la conduite du vignoble depuis 1996. Las? Manifestement pas. Il s’approprie immédiatement un marteau lorsque, d’entrée de jeu, nous lui manifestons un intérêt pour la géologie des terroirs. Il fut un des fervents du travail de géologie réalisé en 2013 et 2014 sur le finage de Chambolle-Musigny par Françoise Vannier. Sur le terrain il démontre que le calcaire de Comblanchien (Musigny) se défait en blocs assez trapus au contact du marteau, tandis que le calcaire à Entroques (Bonnes Mares) se débite en dalles, en ‘lâves’ (matériau de construction d’époque) selon le terme bourguignon. Éric Bourgignon est sensible au temps qui s’écoule. Il a tant à nous montrer, à nous dire, alors qu’il a le souci de nous ramener au chai avec peu ou pas de délai sur le programme. Pourquoi vous le dire? M. Bourgignon est clairement consciencieux et méticuleux, mais encore admirateur du vignoble; il apprécie s’y attarder. Une partie du vignoble est conduite en cordon Royat et une autre en Guyot, les rendements visés sont entre 25 et 30 hl/ha; avec une orientation résolue vers l’agriculture bio, qui inclut notamment une production de compost. Les traitements contre les maladies cryptogamiques ne sont appliqués qu’en circonstances décisives. Toute visite chez des producteurs génère, indépendamment des propos recueillis, des impressions; celle dégagée par notre premier interlocuteur sur le terrain apporte une autre indication d’organisation et de rigueur.

Entré au domaine en 1986 après douze années de consultation en œnologie, le chef de cave, François Millet, est le senior de l’équipe de direction. Est-il à souligner que le nombre de visiteurs qu’il a accueilli en cave est considérable; certainement usant. Il a développé une hospitalité en cave qui est agrémentée d’une prose bien singulière, faisant usage de métaphores pour décrire les vins et les contextes. Il est davantage enclin à bavarder sur les vins que sur son approche de vinificateur. Quelques aspects des fermentations et élevages: égrappage des raisins mais pas systématiquement; démarrage des fermentations idéalement par les levures indigènes; des pigeages sont plus nombreux sur les moûts des Bonnes Mares que sur ceux du Musigny, son expérience lui dictant d’agir ainsi. Assurément, François Millet ne cessera de réfléchir à ses actions en cave qu’à son départ définitif. Un ouvrier près de nous réalise un soutirage, le passage du vin d’un fût à un autre est réalisé par gravité avec une infime minutie. En un mot le modus operandi en cave est aussi méticuleux que dans les vignes, sans souci productivité.

Annales et propriétaires
La généalogie du domaine débute au 15e siècle, vers 1450, quand Jean Moisson acquiert des vignes. Une vingtaine de générations de ses descendants nous amènent aux propriétaires actuels.
Le nom ‘de Vogüé’ apparaît en 1766 lorsque la descendante du moment de Jean Moisson, Louise Catherine Bouhier de Versalieux, épouse Cerice François Melchior de Vogüé.
Le Comte Georges de Vogüé (1898-1987) hérite à son tour de la propriété en 1925, qu’il supervise pendant une cinquantaine d’années. Alain Roumier fut le régisseur du domaine pendant trente ans jusqu’en 1987, année de sa retraite qui coïncida avec celle décès du Comte Georges. La fille du Comte, la Baronne Bertrand de Ladoucette était déjà co-gérante du domaine depuis 1984.
Les deux propriétaires actuels et co-gérantes, sont les filles de la Baronne Bertrand, les sœurs Claire de Causans et Marie de Ladoucette.

Les cuvées
Le Musigny rouge (6,7 ha d’une superficie totale de 7,2 ha sous la propriété du domaine) provient de vignes essentiellement de plus de 25 ans; cuvée d’ailleurs nommée ‘Musigny Vieilles Vignes’.
Les vins issus de vignes du Musigny âgées de moins de 25 ans sont repliés en Chambolle-Musigny Premier Cru.
Une surface de 0,6 hectare plantée en Chardonnay, apte il faut le souligner à générer le seul Gand Cru blanc en Côte d’Or, induit présentement un nectar replié sous l’appellation Bourgogne puisque l’âge des vignes est de moins de 25 ans! Le dernier millésime du Musigny du domaine blanc fut 1993. Les vignes ont été arrachées, puis replantées en 1986 et 1997.
Le Chambolle-Musigny ‘village’ est un assemblage de raisins provenant de parcelles détenues, d’une part, sur les climats en Premiers Crus Les Baudes (0,34 ha) et Les Fuées (0,28 ha), et d’autre part, sur les climats (1,8 ha) Les Porlottes, Les Jutrots et La Taupe, lesquels se voisinent dans la partie la plus élevée (altitude de ±325 m) du versant méridional du finage, près du village. (Pour la localisation des parcelles, voir Winehog.org: Domaine Comte Georges de Vogüé – History and Vineyards

Sites pour des  informations supllémentaire
Winehog.org : Domaine Comte Georges de Vogüé – History and Vineyards
Burgundy Report: Profile: Domaine Comte Georges de Vogüé (Chambolle)

Domaine Jacques-Frédéric Mugnier
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Frédéric Mugnier dans son bureau de la magnifique demeure familiale du 19e siècle, le Château de Chambolle-Musigny. Située à la pointe Ouest du village de Chambolle-Musigny, au débouché de la resserrée combe (vallée) d’Ambin, la propriété est bordée de grands arbres centenaires. Pénétrer l’endroit ne peut se faire sans une certaine contemplation. De l’élégant bourgeois n’ayant rien à voir avec les solennelles demeures bordelaises. La marque de la bouteille de liqueur déposée sur la table porte le nom de Mugnier (lire la suite).

Chronologie
(Texte conçu de propos recueillis lors de notre visite de 2015 et du texte sur le domaine contenu dans le livre de 1996 de Remington Norman, ‘The Great Domaines of Burgundy’).
Le nom Mugnier ne figure pas dans l’énumération des propriétaires du Musigny de l’ouvrage de Jules Lavalle en 1855. Il y figure toutefois dans celui de René Danguy et Charles Aubertin de 1891, ‘Les Grands Vins de Bourgogne, étude et classement par ordre de mérite, nomenclature des clos et des propriétaires’. La propriété, d’une superficie actuelle d’une vingtaine d’hectares sur Chambolle et Nuits-St-Georges, fut créée dans l’intervalle, en 1889, par le premier Mugnier au prénom aussi de Frédéric. Les vins était alors vendus sous la marque ‘Château de Chambolle-Musigny’.
Frédéric Mugnier ‘Premier’ fut d’abord liquoriste et négociant de vins à Dijon. C’est cette entreprise qui supporta l’acquisition en 1889 auprès de la famille Marey-Monge(1) du Château de Chambolle-Musigny et de vignes sur Chambolle, Vougeot, nommément dans Clos de Vougeot, et à Nuits-St-Georges, particulièrement le Clos de la Maréchale.
(1) Le nom Marey-Monge fut important au 19e siècle tant dans le milieu du commerce que scientifique; Claude Morey est l’un des fondateurs du négoce nuiton (Nuits-St-Georges) et Gaspard Monge fut le fondateur de l’École polytechnique.

L’entreprise de liqueurs est vendue en 1950 à la maison Héritiers Guyot, qui maintint la marque établie par la famille Mugnier (explication de la présence de l’antique bouteille de liqueur sur la photo).
En 1945, le vignoble du domaine est divisé entre les membres de la famille. Jacques-Frédéric, père de l’actuel dirigeant du domaine, le confie en fermage auprès de la société de négoce nuitonne Faiveley. Jacques-Frédéric Mugnier mène une carrière de banquier à Paris.
Jacques-Frédéric Mugnier reprend la gestion directe des vignes situées sur Chambolle-Musigny en 1978, jusqu’à son décès en 1980. Il confie la régie du vignoble et la production des vins à Bernard Clair, déjà co-dirigeant du Domaine Clair-Däu de Marsannay; Bernard Clair est le père de Bruno Clair du domaine éponyme. Bernard Clair intervient jusqu’en 1985; les vins sont alors surtout vendus au négoce.
Au décès de son père Jacques-Frédéric, Frédéric Mugnier hérite d’une part des vignes et de la demeure alors qu’il poursuit une carrière d’ingénieur spécialisé en construction de plateformes pétrolières. Il entrevoit de prendre la relève de la direction du domaine. Il prend une année sabbatique en 1985, à l’âge de trente ans. Il poursuit une formation intensive au Lycée viticole de Beaune. Aussi, il obtient une licence de pilote commercial en 1988 et il partage alors son temps de travail entre la gestion du domaine familial et la commande d’avions pour l’ex entreprise aérienne TAT.
En 2004, à l’échéance de la partie du contrat de fermage afférente au Premier Cru ‘Clos de la Maréchale’ à Nuits-St-Georges consentie à la maison Faiveley, Frédéric Mugnier renégocie et obtient la reprise en mains de ce Monopole de quatre hectares. Les droits des bénéficiaires de fermage de vignes étant considérables(2), d’autant que la maison Faiveley en a été l’exploitant pendant environ un demi-siècle, le règlement de la transaction n’est pas simple et comporte ‘au final’ la cession à Faiveley de la parcelle de 0,5 ha de la famille Mugnier au bas du Clos de Vougeot.
(2) Selon le Droit français, la reprise de l’exploitation par le propriétaire de vignes confiées auparavant en ‘fermage’ à un tiers implique trois conditions: démonstration de la compétence du propriétaire du patrimoine à en faire lui-même l’exploitation; activité principale en tant que source de revenus; et gestion directe la propriété.
mugniervsdanguyIllustration extraite de l’ouvrage réalisé en 1892 par René Danguy et Charles Aubertin. Le Château de Chambolle est le bâtiment de gauche.

Les vignes sont entretenues soigneusement selon des principes s’apparentant à la pratique bio. Frédéric Mugnier, n’adhère pas à la “logique de codes et l’implication d’une agence d’évaluation“, afférentes au certification en agriculture biologique. Voilà pour un volet de la personnalité de l’homme. L’exploitation est néanmoins sans désherbants depuis 25 ans et sans insecticides depuis 20 ans. Frédéric Mugnier a observé diverses approches d’élaboration du vin par d’autres vignerons et il en a déduit “qu’à une approche ‘X’ n’est pas nécessairement associée un vin spécifique ‘X‘” et ainsi de suite, si bien que par cheminement il a déterminé sa propre méthode de travailler. La vendange, non égrappée “pour allonger le processus de fermentation jusqu’à trois semaines” ne subit pas de stage de passage à froid “pour éviter d’introduire des arômes primaires et des amers“. Démarrage de la fermentation généralement après deux à quatre jours sans levurage. Abstention assez prolongée d’interventions d’extraction dans des cuves inox, étroites pour maintenir une bonne épaisseur du chapeau, ce qui est “une autre forme de macération“. Un seul soutirage est effectué après une année d’élevage en fûts et, après assemblage, retour dans ce médium pour une période d’appoint.

Les crus du domaine sont localisées sur le site internet du domaine; site dense d’informations sensibles, sans aucune ostentation, dont des fiches de vins instructives. Sept cuvées de rouges sont produites, dont cinq sur Chambolle: les GC Musigny et Bonnes Mares; les Premiers Crus Les Amoureuses et Les Fuées; et une cuvée en ‘village’ issue du repli d’une parcelle du Premier Cru Les Plantes et de la partie en AOC Chambolle-Musigny du curieux climat La Combe d’Orveau (aussi des sections en ‘Bourgogne’, en Premier Cru et en GC sur ce singulier climat). Les deux autres rouges sont rattachés au finage de Nuits-St-Georges: le Monopole de 4,14 ha du Premier Cru Clos de la Maréchale et le repli, occasionnel, des jeunes vignes en une cuvée nommée ‘Clos des Fourches’. Aussi depuis le millésime 2005, une cuvée de Clos de la Maréchale blanc.

Fréréric Mugnier recherche “des vins de longueur, inhérents à leur terroir”.  Les vins du millésime 2014 goûtés sur fûts sont délicats, individuels et littéralement exquis: Chambolle village tendre, de persistance hors norme, correspondant à l’ultime stéréotype élégant des vins de Chambolle. / ‘Les Fuées’ au fruité intense, au corps plutôt athlétique que costaud, énergique dans un ensemble gracieux. / Clos de la Maréchale au fruité moins subtil et au corps plus carré et sans surprise moins long. / Bonnes Mares au fruité noir frais, fumé et floral, plus massif sans lourdeur, presque aérien. / Les Amoureuses intense, à la trame enveloppée et gracieux au superlatif. / Le Musigny aux parfums uniques, de méditation et à la puissance tranquille. Les Fuées et Les Amoureuses 2010 confirment ensuite que le domaine produit des Pinots noirs à l’état de l’art.

 

Christian Amiot, père, et Prune Amiot, fille, Domaine Amiot-Servelle
IMG_0302Prune Amiot et Christian Amiot, tandem fille-père.

Christian Amiot de la famille vigneronne connue de Morey-St-Denis a marié Élisabeth Servelle de Chambolle-Musigny. Leur union a permis de pérenniser le domaine chambollois Servelle-Tachot, renommé depuis Amiot-Servelle; Christian a travaillé pour M. Servelle durant les années 1980. Il est président de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) de Chambolle depuis plus de vingt ans. Politicien ou relationiste? plutôt social et rassembleur. En 2011 Prune, une de des deux filles de Christian et Élisabeth, détentrice d’un DNO (œnologie), a rejoint le domaine familiale. L’implication de Prune a entre autres amené une extraction plus délicate des moûts et quelques autres adaptations au fil des dernières années; ajustements agréés avec quiétude par Christian. Déjà une marque de référence, les vins du domaine sont devenus plus ‘actuels’ par leur délicatesse. La petite commune de Chambolle-Musigny n’abrite qu’une vingtaine de domaines et l’attention médiatique se porte avant tout sur les détenteurs de vignes sur les climats chéris Le Musigny et Les Amoureuses. Par son acuité et son charisme, Prune Amiot accroitra encore sans nul doute l’intérêt vis-à-vis le Domaine. Il est à souligner que le Domaine travaille les vignes en bio depuis 2003, la certification ayant été obtenue en 2008, pas banal.

Aux six hectares de vignes sur Chambolle, le domaine a repris en 2010 environ un hectare en succession de la famille Amiot de Morey-St-Denis, dont des petites parcelles de Clos-St-Denis et Charmes-Chambertin.
Vins du millésimes 2013: Au fruité rouge, tendre et texturé, le Chambolle village du domaine est issu du climat Les Bas Doix, immédiatement sous le Premier Cru Les Haut Doix (exploité en large partie par le domaine Groffier). Les jeunes vignes de la cuvée de Fuées exploitée depuis 2011 ne justifieront la notoriété du cru que dans quelques années. Les Plantes est un Premier Cru de niveau intermédiaire sur le finage de Chambolle; Amiot-Servelle en produit un vin élégant. Le Premier Cru Les Charmes est un assez vaste climat dont la géologie, le sous-sol, n’est pas homogène; les parcelles d’Amiot-Servelle, situées dans le secteur reposant sur du Calcaire de Comblanchien, comme Les Amoureuses et Le Musigny, possède les atouts de noblesse d’arômes, d’éclat minéral et de finesse. Issu d’un minuscule climat de 0,47 ha, le Premier Cru Derrière La Grange suscite l’étonnement; puissant, le vin affiche un caractère contredisant l’image de féminité conventionnellement attribuée Chambolle. Le Derrière La Grange s’apparente en fait aux vins du climat situé immédiatement plus haut sur le coteau, Les Fuées; celui du domaine possède un fruité noir, racé et a une texture épaisse. Si le domaine n’est pas présent sur les GC du finage, sa gamme des Premiers Crus n’en comprend pas moins Les Amoureuses, magnifique.

Autres producteurs visités et remerciements

Les autres domaines chambollois suivants ont été visités et nous soulignons notre vive appréciation pour leur accueil. D’autres topos seront ajoutés prochainement dans le présent onglet, éventuellement les domaines:
Domaine Gyslaine Barthod
Domaine Gilbert et Christine Felettig
Domaine de la Pousse d’Or
Domaine Hervé Sigaut

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