Loess

D’origine éolienne, transport par les vents, de l’époque du Quaternaire − de moins 2,6 Ma à moins 10 000 ans − , les lœss représentent un type de ‘formation superficielle. Ils sont constituées de dépôts limoneux, sableux et argileux, de teinte rousse ou brun-rouge; de texture douce, très fins au toucher, presque ‘farineux’. Ce type de formation a notamment pour caractéristique d’induire un drainage rapide et d’être aisé à travailler. Contenant fréquemment du calcaire, de 15 à 30%, les lœss se décarbonisent dans les horizons de surface, se redistribuent en semi-profondeur et peuvent durcir. Bien entendu, comme les sols d’alluvions fluvio-glaciaires, les lœss sont soumis à l’alluvionnement/colluvionnement et sont ainsi intervenus dans le remaniement constant des sols du versant.

Photo ci-contre tirée de l‘‘Étude géopédologique de l’aire d’appellation Crozes-Hermitage‘, produite par la société Sigales.

Des lœss s’observent notamment en partie supérieure du vignoble de Hermitage (voir le volet 2-D de la couverture de Monocepage sur Hermitage.

Schiste

 Nous aimons la description de https://www.futura-sciences.com,que nous avons quelque peu modifiée:

Le terme de schiste ne désigne pas une roche spécifique mais présentant plutôt un faciès de roche particulier, présentant un débit en feuillets plus ou moins minces, ondulés ou irréguliers, orientés parallèlement les uns aux autres.
Il s’agit de roches du type métamorphique, de roches préexistantes modifiées en profondeur par la pression et la température extrêmement élevée. Les schistes peuvent présenter des natures différentes; plusieurs sont issus du métamorphisme de degré moyen d’argiles anciennes. Les schistes contiennent des minéraux qui leur confèrent des couleurs et des textures diverses.
Bref, les schistes présentent un aspect feuilleté, lisse et brillant; souvent du mica.

Le type de micaschiste présent occasionnellement sur le Massif Central, en occurrence sur l’aire de l’appellation Côte Rôtie, résulte de la très forte transformation, d’un métamorphisme prononcé, d’une roche en une autre. Il contient entre autres les trois minéraux du granite: quartz, mica et feldspath. Cette roche présente des ‘schistosités’, des minéraux se présentant en feuillets, phénomène du métamorphisme.

Des contextes de pression et de température élevées sur le micaschiste suscite sa mutation en ‘gneiss’.

Granite

Le granite est le résultat du refroidissement lent, en profondeur, de masses de magma. Roche de type magmatique, à texture grenue, composée de deux à trois minéraux: quartz, feldspath et parfois mica.

dévers

Au confluent, ou embouchure, d’une combe ou vallée (embouchure sur une autre vallée ou sur une plaine), les flancs de celle-ci s’ouvrent, s’évasent. Les expositions des deux flancs changent alors peu à peu en se déployant. Cette définition de dévers s’ajoutent à d’autres, tel celles de Larousse

Pénéplaine

Terme de géomorphologie désignant une grand étendue de dénivelé général assez faible, que l’érosion a ondulé, buriné de vallées.

Amphibolite

Roche sombre vert, peu quartzeuse (dépourvue de quartz par endroits) et induisant des sols singuliers, plus limoneux-sableux fin en surface. Son altération produit plus d’argile en profondeur que le granite classique.

Gore

Nommé plutôt saprolite par les pédologues et géologues, le gore représente le premier stade d’altération du granite. Il forme un horizon logé entre l’horizon de sol meuble en surface (arène granitique) et le substrat rocheux. Le granite s’est alors désolidarisé, transformé (de l’argile s’est formé), tout en conservant une cohésion interne (les grains conservent leur arrangement primitif). La couleur devient rouille.

Saprolite

Le saprolite représente le premier stade d’altération du granite. Il forme un horizon logé entre l’horizon de sol meuble en surface (arène granitique) et le substrat rocheux. Le granite s’est désolidarisé, transformé (de l’argile s’est notamment formé), mais conservant une cohésion interne (les grains conservent leur arrangement primitif). La couleur devient rouille.

Migmatite

Le ‘Dictionnaire de Géologie’ (A. Foucault et J.F. Raoult) en donne la définition suivante (légèrement modifiée) : «Du grec μιγμα (migma) = mélange. Ensemble qui, à l’échelle de l’affleurement et non du petit échantillon isolé, est un mélange de roches de type granite et de gneiss ou micaschiste. […] Leur genèse est liée à une fusion partielle (= anatexie) de roche type gneiss ou micaschistes, roches typiques de la croûte continentale. Certaines parties de la roche fondent et constituent alors le mobilisat (= leucosome), magma de composition granitique. D’autres parties restent solides, et constituent le restat (ou restite = mélanosome) particulièrement riche en minéraux ferromagnésiens, principalement de la biotite. »

Parfois appelé gneiss granitisé, roche au métamorphisme avancé qui s’apparente à des gneiss sombres intégrant des veines blanches granitiques. Gneiss et migmatite se différencient du granite non pas par la composition minéralogique mais par le débit, en couches successives, et l’altération (modifications des propriétés physico-chimiques des minéraux par les agents atmosphériques).

Gneiss

Roche de type métamorphique, la plupart des gneiss proviennent du métamorphisme d’un ancien granite, tel celui en présence sur l’aire de l’appellation Côte Rôtie. De même composition minéralogique (mots soulignés à la suite) que les granites, les gneiss s’en distinguent par une succession de lits parallèles montrant une alternance de lits clairs de quartz et de feldspaths et de lits plus sombres de micas.

Les roches métamorphiques correspondent à d’anciennes roches préexistantes qui ont été transformées, en profondeur, par augmentation de pression et de température.